Les obstacles à l'exercice du coaching
Vous avez suivi une formation au coaching, obtenu une certification de coach, et pourtant vous vous lamentez de ne pas avoir de client, ou vous avez du mal à vivre de votre art ? Car tout en ayant d’excellentes compétences en matière de coaching, vous souffrez non seulement économiquement, mais aussi mentalement et émotionnellement. Sauf si vous considérez le coaching comme un passe temps, c’est le moment du doute, du questionnement et de la dévalorisation: ais-je fait le bon choix professionnel du coaching ? Arriverais-je un jour à vivre de mon métier ? Comment expliquer que les autres y arrivent mieux que vous ? Sachez qu’il n’y a pas forcément de lien entre le niveau de compétences du coach et son niveau de prospérité. Car les cartes mentales qui permettent d’accompagner efficacement un client, sont bien différentes de celles qui permettent de trouver des clients.
Un bon coach doit être en mesure d’accompagner la croissance d’un client, comme sa propre croissance et celle d’une entreprise, en commençant par la sienne. Ceux qui vivent bien de leur métier ne sont pas seulement de bons coachs, mais ils savent promouvoir et vendre leurs services et des compétences acquises en formation ou lors d’un métier précédent. Trouver des clients nécessite d’être clair sur ce qui caractérise la nature du service qui peut leur être apportée, d’être visible de ceux qui sont en recherche de vos talents, et d’établir un flux stable de clients. On devient coach, non pas parce qu’on possède une certification de coach, mais parce que l’on a des clients qui payent pour une prestation. Il faut reconnaître que dans les formations au coaching de la plupart des écoles, certains aspects de la vie du coach sont peu abordés : la légitimité du coach, le marketing du coach, la vente des prestations de coaching…etc. Et il faut également noter le désintérêt des nouveaux certifiés coachs pour l’approche marketing et commerciale de leur futur métier. Cet article a pour but de présenter les principales difficultés rencontrées par les coachs et les solutions appropriées pour transformer ces difficultés en apprentissages, conformément au présupposé PNL « Qu’il n’y a pas d’échec, mais que des expériences d’apprentissage ».
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Bonjour,
Ayant été formé au métier de coach par un autre organisme excellent lui aussi, j'ai entendu tout ce qui a été mentionné dans cet article remarquable et plein de bons sens.
Avec le recul et la pratique on comprend, ou plutôt, je comprends toute la signification de ces précieux conseils qui pourraient nous éviter de tomber dans les travers bien trop classiques de la pratique du coaching à ses débuts.
Pour autant, il est bien connu que l'apprentissage se fait surtout par l'expérimentation de ses erreurs qui se transforment alors en expériences enrichissantes pour autant qu'on les surmontent.
Certains pourraient modéliser (terme cher à Robert Dilts) ces pratiques pour gagner du temps et je les encourage à le faire.
Un grand merci à Jean-Luc Monsempès, que je n'ai pas encore le plaisir de connaître, pour cette synthèse très utile des grandes erreurs à éviter ou à identifier pour les dépasser rapidement si on veut prospérer dans ce très beau métier qu'est celui du coaching.
Le partage de la connaissance est un virus contagieux qu'il est bon de cultiver.
Amitiés
Rémi BIVER
Rédigé par : Rémi BIVER | 29/05/2019 à 15:10